Architecte
Les objets d'étude choisis sont l'immeuble linéaire et vertical : comment habiter un immeuble long sans avoir l'impression d'habiter un mur,
ou une tour sans être dans la simple superposition d'un même étage ? Comment identifier son immeuble/logement dans un grand bâtiment depuis la rue ?
Experience sur une tour de taille moyenne.
Référence à R. ANGER et à l'architecture cinétique jouant avec une alternance de balcons multi orientés, provoquant un décalage dynamique d'épaisseur en façade. Un logement devient identifiable d'un autre.
Experience sur un immeuble linéaire.
Référence à J. RIPAULT dans la ZAC de quai de la gare à Paris,
ici il s'agit de décomposer "la barre" en plusieurs entités reliées entre elles par des terrasses.
Ainsi, on part sur un module de trois logements par niveaux, les espaces extérieurs mis sur le côté permettent d'avoir des séjours éclairé en premier jour
et de donner aux pièces d'eau de la lumière et une ventilation naturelle. Les terrasses alternés en hauteur ont un bon ensoleillement.
Exemple au 22 avenue de Suffren avec un immeuble existant à l'apparence d'un mur de 80m de long, constitué d'une majorité de logements mono orientés et des façades traitées uniquement en balcons filants.
La façade épaisse se caractérise par une superposition de deux parois sur la périphérie du bâtiment, constituant une épaisseur habitable avec plusieurs opportunités d'utilisations. Elle est une possibilité d'obtenir le même confort de vie qu'une maison individuelle : multplicité d'orientation, possibilité d'agrandissement... D'un point de vue spatial, son épaisseur globale, rapportée à une hauteur habitable classique, s'apparente à la dimension d'un balcon ou d'une salle de bain. Vitrer le balcon des deux côté permet d'agrandir le logement de manière ponctuelle ou définitive au choix des habitants. Les pièces d'eau, revenues en façade, profitent de la lumière naturelle et sont une source de confort. D'un point de vue écologique elle est appelée "double peau" et les deux parois vitrées fabriquent un effet de serre permettant de chauffer de manière passive le logement. Le bâtiment s'apparente à un être vivant autosuffisant.
HABITER ENTRE PARVIS ET CANAL
HABITER UNE RUE VERTICALE
HABITER UNE MAISON DE VILLE
SUR TOUT THEMES
AGRANDISSEMENT D'UN HALL,
RENOVATION DE PARTIES COMMUNES
PROCHAINEMENT